Crise judiciaire en Bolivie : une juge arrêtée après avoir levé le mandat contre Evo Morales

Juge arrêtée Evo Morales : la Bolivie secouée par l’arrestation de la magistrate Rommy Palacios, accusée d’avoir annulé le mandat d’arrêt contre l’ancien président. Une affaire qui ravive les débats sur l’indépendance de la justice et les tensions politiques dans le pays.

Une nouvelle crise secoue la justice bolivienne. Les autorités ont procédé à l’arrestation de la juge Rommy Palacios, accusée d’avoir annulé de manière irrégulière le mandat d’arrêt visant l’ancien président Evo Morales. Cette décision controversée avait suscité un tollé politique et relance le débat sur l’indépendance de la justice en Bolivie.

Le gouvernement affirme que la juge a violé les procédures légales, notamment en tentant de neutraliser des poursuites engagées dans le cadre d’une enquête pour terrorisme contre Morales. L’ancien chef d’État, exilé puis revenu en Bolivie après le départ de Jeanine Áñez, continue de diviser profondément l’opinion publique et les institutions nationales. Pour ses partisans, cette arrestation démontre une volonté de museler les contre-pouvoirs ; pour d’autres, c’est un acte nécessaire pour préserver l’État de droit.

Contexte politique et tensions électorales

Cette affaire survient dans un climat politique tendu, à l’approche de nouvelles échéances électorales. L’opposition dénonce une instrumentalisation de la justice à des fins politiques, tandis que les soutiens du gouvernement assurent vouloir restaurer la légalité après des années de chaos judiciaire. Evo Morales, quant à lui, n’a pas encore réagi publiquement, mais son entourage parle d’une « persécution systématique » orchestrée par les autorités actuelles.

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