L’avocat et homme politique André Michel exige du gouvernement haïtien des explications claires concernant les rumeurs persistantes de négociations avec les gangs armés. Sa prise de position ferme, exprimée sur les réseaux sociaux, relance le débat sur la transparence des autorités dans un contexte sécuritaire déjà tendu.
Une demande de clarté adressée au gouvernement
Dans un message publié le 29 août sur X, André Michel a interpellé le Premier ministre et le Coordonnateur du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Selon lui, il est impératif que la population sache si des discussions sont réellement envisagées avec des gangs qualifiés de terroristes. L’avocat affirme que l’opinion publique mérite des réponses claires. Ainsi, les doutes qui alimentent les inquiétudes pourraient être dissipés.
Une ligne de fermeté constante
L’homme politique a rappelé sa position intransigeante face aux groupes armés. « Nou pa nan Negosyasyon ak Gang. Pa gen Amnisti pou Teworis », a-t-il affirmé. Il souligne qu’il s’oppose depuis trois ans à toute idée d’amnistie ou de compromis avec des bandes qui sèment la terreur dans les quartiers. Pour André Michel, dialoguer avec des acteurs responsables de violences reviendrait à légitimer leurs actions. Cela constituerait, selon lui, une trahison de la confiance du peuple.
Un débat au cœur de la crise sécuritaire
Cette prise de parole intervient dans un climat d’incertitude. En effet, la question sécuritaire demeure prioritaire en Haïti. Alors que la population vit chaque jour sous la menace des gangs, toute rumeur de négociations crée un malaise profond. L’appel d’André Michel met en lumière une exigence de transparence et de responsabilité politique. Par ailleurs, il rappelle que la stabilité du pays dépend avant tout de la capacité de l’État à rétablir l’ordre, sans céder à des compromis jugés dangereux.
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