Le contrat CPS suscite des critiques, mais la Présidence affirme sa légalité. Le Conseil présidentiel de Transition (CPT) a tenu une réunion éclairante qui rappelle les normes juridiques respectées.
Le lundi 28 juillet 2025, le Conseil présidentiel de Transition (CPT) a reçu des représentants de Caribbean Port Services (CPS), notamment Philippe Coles et Edouard Baussan, à la Villa d’Accueil. Cette rencontre visait à éclaircir le contrat CPS liant la société à l’État haïtien via l’Autorité Portuaire Nationale (APN), suite à une lettre du président du CPT du 9 juillet, adressée au Premier ministre Alix Didier Fils‑Aimé.La Présidence indique que les clarifications apportées couvraient notamment les termes relatifs aux privilèges d’affermage de terres privées de l’État pour trois périodes de neuf ans, renouvelées en décembre 2023.
Un contrat conforme aux textes législatifs
Le CPT affirme que le contrat CPS respecte les décrets clés du 7 avril 1978, du 15 mars 1985 et du 22 septembre 1964, qui régissent l’APN et les droits d’affermage des terres publiques.Les privilèges accordés à CPS tiennent à sa position stratégique, à son rôle d’opérateur quasi-monopolistique et à l’importance des investissements réalisés, nécessitant une période longue d’amortissement.
Transparence attendue, divergences internes exposées
Aux yeux du CPT, la réunion s’est déroulée en toute transparence. Toutefois, certains observateurs notent que cette clarification intervient après des critiques exprimées par le président Fritz Alphonse Jean, qui dénonçait un contrat trop long (plus de vingt-cinq ans) et une absence de communication préalable au sein du CPT.Cette prise de position publique du Conseil semble contredire le président du CPT lui-même, révélant une tension institutionnelle inquiétante.
Le communiqué, publié le 4 août 2025, vise donc à rassurer et à dissiper les suspicions sur le dossier. Il insiste sur la légalité et la validité du contrat CPS, tout en soulignant que les discussions ont permis d’écarter tout doute majeur. Les autorités appellent à préserver la confiance dans les partenariats public‑privé et à garantir la stabilité juridique des infrastructures portuaires stratégiques.
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