Vers une nouvelle restriction : les demandeurs d’asile privés de permis de travail ?

L’administration Trump, réélue en 2025, relance son programme de fermeté migratoire. Cette fois, elle cible directement l’accès au travail pour les demandeurs d’asile. Une mesure qui pourrait bouleverser la vie de milliers de migrants en attente d’une réponse officielle.

Les grandes lignes

L’administration Trump souhaite revoir les conditions d’accès au permis de travail pour les demandeurs d’asile. Le Département de la Sécurité intérieure (DHS) envisage d’allonger à 365 jours le délai minimal avant de pouvoir déposer une demande. Ce délai était jusque-là fixé à 150 jours.
De plus, les personnes entrées illégalement sur le territoire pourraient être automatiquement exclues du dispositif. Ce projet s’inscrit dans la continuité des propositions formulées en 2019. Remis sur la table depuis 2025, il reflète la ligne dure que Donald Trump applique à nouveau depuis sa réélection.

Un projet qui ne date pas d’hier

Depuis son premier mandat, Donald Trump fait de l’immigration un axe majeur de sa politique. Son retour au pouvoir en 2025 confirme cette orientation. Selon l’administration, certains migrants utiliseraient les demandes d’asile pour contourner les procédures légales d’immigration. Cela leur permettrait de commencer à travailler avant que leur statut ne soit évalué.
Pour la Maison Blanche, retarder l’accès au permis de travail permettrait de décourager ces pratiques. Ce discours s’accompagne d’une série de mesures plus générales visant à renforcer le contrôle des frontières et à accélérer les procédures de renvoi.

Un Quotidien menacé

Pour les migrants concernés, cette réforme pourrait avoir des conséquences dramatiques. Sans accès légal au travail, ils risquent de sombrer dans la précarité. De nombreuses familles fuient des conflits ou des persécutions. En leur refusant un revenu stable, on compromet leur sécurité et celle de leurs enfants.
Par ailleurs, plusieurs ONG craignent une augmentation du travail au noir et de l’exploitation. Même en attendant légalement, de nombreux demandeurs peinent à survivre sans ressources. L’interdiction du travail accentuerait leur dépendance et leur vulnérabilité.

La parole officielle

Ken Cuccinelli, directeur par intérim de l’USCIS a déclaré que cette proposition cible ceux qui cherchent à “exploiter” le système d’asile américain,ce qui compromet l’intégrité de notre système d’immigration et retarde l’aide aux véritables demandeurs d’asile nécessitant une protection humanitaire.

Ken Cuccinelli défend une réforme ciblant les demandeurs d’asile
Ken Cuccinelli, directeur par intérim de l’USCIS, affirme que les nouvelles restrictions visent à empêcher les abus du système par les demandeurs d’asile.

Cette déclaration souligne l’objectif de l’administration Trump de dissuader les demandes d’asile perçues comme motivées principalement par des raisons économiques, en retardant l’accès au travail légal pendant le traitement des dossiers.

Cette mesure relance le débat sur l’équilibre entre contrôle migratoire et droits humains. Si le gouvernement affirme vouloir assainir le système, les associations dénoncent une réforme inhumaine. Les mois à venir diront si cette proposition devient loi. En attendant, des milliers de personnes restent dans l’incertitude.

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