Le président américain a accordé un nouveau sursis aux Européens en repoussant jusqu’au 9 juillet l’application de droits de douane sur l’acier et l’aluminium, après un appel qu’il qualifie de positif avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Cette décision relance l’espoir d’un accord, mais les tensions commerciales persistent.

Le président américain Donald Trump a annoncé ce lundi la prolongation, jusqu’au 9 juillet, de la suspension des droits de douane imposés à l’Union européenne. Cette décision, attendue avec une certaine anxiété de part et d’autre de l’Atlantique, offre un nouveau répit aux partenaires économiques européens, tout en laissant la porte ouverte à de nouvelles négociations.
Une suspension prolongée
Initialement prévue pour expire le premier Juin, la pause dans l’application des droits de douane sur l’acier et l’aluminium européens a été prolongée de près de six semaines. Cette mesure concerne des taxes de 25 % sur l’acier et de 10 % sur l’aluminium, que Washington avait envisagé d’imposer dans un cadre plus large de politique commerciale « America First ».
Le contexte des tensions commerciales
Depuis plusieurs mois, les relations commerciales entre les États-Unis et l’Union européenne sont tendues. L’administration Trump accuse l’UE de pratiques commerciales inéquitables, tandis que Bruxelles déplore des décisions unilatérales menaçant l’équilibre du commerce mondial. La trêve temporaire, initialement octroyée en mars, avait pour but de permettre des négociations. Toutefois, peu de progrès concrets ont été réalisés jusqu’ici, et l’échéance du 9 juillet apparaît désormais comme une dernière chance avant de possibles sanctions.
Quelles conséquences pour les industries ?
Derrière ces mesures se cachent des enjeux humains importants. En Europe comme aux États-Unis, des milliers d’emplois dépendent du commerce de l’acier et de l’aluminium. Une imposition soudaine de droits de douane pourrait entraîner des pertes d’emploi, une hausse des prix et une incertitude accrue pour de nombreuses entreprises. Les salariés de ces secteurs, déjà fragilisés par les transformations économiques mondiales, regardent l’avenir avec inquiétude.
Une lueur d’espoir diplomatique
La prolongation décidée par Donald Trump donne un peu d’oxygène aux négociations transatlantiques. Mais l’épée de Damoclès reste suspendue : si aucun compromis n’est trouvé d’ici le 9 juillet, les tensions commerciales pourraient s’aggraver. Dans ce climat incertain, les acteurs économiques espèrent avant tout que le dialogue prévaudra sur l’escalade.
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