Une attaque contre le cortège présidentiel a visé, mardi, le chef de l’État équatorien Daniel Noboa dans le sud du pays. Le président s’en est sorti indemne, un épisode qui ravive les inquiétudes sur la montée de la violence politique en Équateur, déjà fragilisé par les tensions sociales et économiques.
Un convoi pris pour cible dans un climat explosif
L’Équateur a vécu un nouvel épisode d’insécurité après l’attaque contre le cortège présidentiel de Daniel Noboa. Alors que le convoi traversait une zone andine, plusieurs projectiles ont frappé les véhicules officiels. Les forces de sécurité ont immédiatement réagi, sécurisant le périmètre et procédant à plusieurs arrestations. Aucun membre du gouvernement ni du personnel d’escorte n’a été blessé, selon les autorités.
Cet incident survient alors que le pays est secoué par des manifestations indigènes et une grogne sociale grandissante. Le contexte politique déjà tendu rend cette attaque d’autant plus préoccupante pour la stabilité du pouvoir en place.
Noboa maintient le cap et appelle au calme
Malgré l’attaque contre le cortège présidentiel, Daniel Noboa a poursuivi son agenda. Arrivé à Cuenca, il a dénoncé des « actes inacceptables dans un pays qui aspire à la paix ». Le dirigeant conservateur a réaffirmé sa détermination à faire régner l’ordre et à restaurer la confiance dans les institutions.
La ministre de l’Environnement et de l’Énergie, Inés Manzano, a annoncé le dépôt d’une plainte pour tentative de meurtre. Cinq individus ont été arrêtés dans le cadre d’une enquête ouverte pour terrorisme, un crime sévèrement puni par la loi équatorienne.
Un signal d’alerte pour la démocratie équatorienne
Cette attaque contre le cortège présidentiel révèle la fragilité sécuritaire d’un pays en quête de stabilité. Pour Daniel Noboa, le défi dépasse désormais la politique : il s’agit de restaurer la confiance d’un peuple fatigué par la peur et la violence.