Dans son interview au Financial Times, Éric Trump affirme que la voie politique lui semble « facile », ouvrant la porte à une possible dynastie présidentielle.
Un héritier qui se révèle
Éric Trump, 41 ans, troisième enfant de Donald Trump, s’est récemment montré nettement plus ouvert à l’idée d’un engagement politique. Dans une longue interview accordée au Financial Times, le dirigeant de la Trump Organization a confié que, si la dynamique familiale le décidait, il pourrait envisager sérieusement une candidature à la présidence des États-Unis : « je pense que la voie politique … serait facile, autrement dit, je pense que je pourrais y arriver ». Cependant, il relativise cette ambition en évoquant la difficulté de plonger ses proches dans « la brutalité du système ».
Dynastie Trump : pas seulement Donald Jr. et Ivanka
Jusqu’ici, Donald Jr. et Ivanka se distinguaient nettement comme les membres les plus engagés politiquement de la fratrie Trump. Ivanka, ancien visage de la première présidence, s’est depuis retirée, tandis que Donald Jr. mène campagne, anime des podcasts et organise des levées de fonds. Éric, en revanche, a jusqu’à présent privilégié la gestion de l’entreprise familiale – avec sa femme Lara à la tête du comité national républicain – mais ses confidences laissent entrevoir que d’autres membres pourraient suivre le même chemin : « je pense que d’autres membres de notre famille pourraient le faire aussi ».
L’argument des coûts
Anticipant les critiques, Éric Trump défend la famille contre les accusations d’avoir tiré profit de la présidence de Donald Trump : au contraire, il affirme que le clan a dépensé près de 500 millions de dollars en frais juridiques et supports aux campagnes.Il assure même que, financièrement parlant, ils auraient été bien plus riches sans l’engagement politique de leur père . Une posture qui apparaît pourtant contradictoire au regard des succès de TMTG, des cryptomonnaies et de leurs activités immobilières à l’international, notamment en Inde ou dans la crypto-sphère.
En résumé, Éric Trump ouvre la porte à une relève politique dans la famille trumppiste : s’il n’a pas officiellement annoncé sa candidature, il affirme pouvoir mener efficacement la campagne, quitte à réveiller les soupçons d’une dynastie présidentielle. Le prochain scrutin de 2028, avec en lice JD Vance ou Marco Rubio, pourrait bien relancer le débat : « 2024 sera-t-elle la dernière élection avec un Trump sur le bulletin ? » demande-t-il, avant de répondre : « Time will tell. Mais il y a plus de personnes que moi ».
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