La fin du TPS pour les Haïtiens suscite colère et inquiétude

Après l’annonce de la fin du TPS pour les Haïtiens, Amnesty International accuse la Maison Blanche de décision « inhumaine ». Ce changement marque un tournant critique pour des centaines de milliers d’immigrants qui ont construit leur vie aux États-Unis depuis 2010.

La fin du TPS pour les Haïtiens, décidée par le Département de la Sécurité intérieure (DHS), entre en vigueur officiellement le 3 août 2025, avec un effet à compter du 2 septembre 2025.Environ 500 000 personnes verront leur protection temporaire supprimée, devant soit quitter le territoire américain, soit trouver une autre voie légale pour rester.

Réaction d’Amnesty : « inhumaine, cruelle et dangereuse »

Amnesty International a vivement réagi. L’organisation qualifie la mesure de « cruelle », « dangereuse » et la compare aux « pratiques racistes » de l’administration Trump. Elle rappelle qu’un danger réel pèse sur les bénéficiaires, directement confrontés à une Haïti toujours instable. Le pays est ravagé par la violence, les gangs armés, les déplacements massifs et une crise humanitaire persistante.

L’ONG insiste : de nombreuses familles concernées ont bâti leur vie aux États-Unis et participent activement à la vie de leur communauté. Cette réalité est aujourd’hui mise en péril par la décision du Département de la Sécurité intérieure (DHS).

Retour en Haïti : un risque mortel

Manifestation contre la fin du TPS pour les Haïtiens aux États-Unis, avec des pancartes appelant à la compassion et à la protection.
Manifestants haïtiens dénonçant la fin du TPS devant un bâtiment fédéral américain, appelant à la justice migratoire.

Le DHS justifie sa décision en affirmant que les conditions environnementales en Haïti se sont améliorées. D’après ses responsables, un retour serait désormais possible en toute sécurité. Cependant, cette position entre en contradiction avec celle de l’ambassade américaine, qui recommande toujours d’éviter les voyages en Haïti. En cause : les enlèvements, la criminalité persistante et les violences quotidiennes. De plus, plus d’un million de personnes ont déjà été déplacées. En somme, la stabilité reste, pour l’instant, hors de portée.

Ainsi, cette décision marque une rupture majeure pour les Haïtiens protégés depuis la tragédie de 2010. Face à cette situation, Amnesty réclame un retour immédiat sur cette mesure. Selon l’organisation, la fin du TPS pour les Haïtiens représente une « décision inhumaine », lourde de conséquences pour des familles solidement installées aux États-Unis.

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