Face à l’échec des solutions temporaires, les États-Unis proposent la création d’une Force de Répression des Gangs (FRG) pour répondre durablement à l’insécurité en Haïti. Cette initiative, présentée à l’Organisation des États Américains, vise à succéder à la mission kenyane et à mobiliser davantage la communauté internationale dans la lutte contre les groupes armés.
Une réponse face à l’urgence sécuritaire
La situation en Haïti reste critique, marquée par la montée en puissance des gangs armés qui contrôlent de larges portions du territoire. Lors de son intervention à l’OEA, l’ambassadrice américaine a rappelé que la stabilité du pays dépend avant tout de la sécurité. « Sans sécurité, aucun autre pilier ne peut tenir », a-t-elle insisté. Selon Washington, seule une Force de Répression des Gangs structurée et soutenue par des partenaires internationaux pourra inverser la tendance et rétablir la confiance des populations.
Le soutien du Panama et de l’ONU
Pour donner corps à cette initiative, les États-Unis travaillent de concert avec le Panama. Ensemble, ils comptent demander au Conseil de sécurité de l’ONU la mise en place d’un bureau d’appui. Cet organe aurait pour rôle de coordonner l’action de la Force de Répression des Gangs et d’assurer son financement. L’objectif est d’éviter les écueils passés et de garantir un dispositif opérationnel capable de répondre efficacement à la violence organisée.
Un enjeu pour la reconstruction nationale
Au-delà de l’aspect militaire, la proposition américaine reflète une volonté de créer une réponse durable à la crise haïtienne. Les promoteurs du projet estiment qu’un climat de sécurité stable est indispensable pour relancer l’économie, renforcer les institutions et offrir aux citoyens des perspectives de vie meilleures. La Force de Répression des Gangs apparaît ainsi comme un levier crucial pour sortir le pays de l’impasse et ouvrir la voie à une reconstruction nationale solide.
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