🗳️ Un climat électoral tendu à l’approche du scrutin
À quelques jours du second tour de l’élection présidentielle roumaine, prévu le 18 mai 2025, le candidat nationaliste George Simion, leader de l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), a profité d’une visite à Paris pour accuser le président français Emmanuel Macron d’« ingérence » dans le processus électoral roumain. Malgré des sondages prédisant un duel serré avec son adversaire centriste Nicușor Dan, Simion se dit persuadé qu’il sera « le prochain président de la Roumanie » .The Times+4Le HuffPost+4Wikipedia+4
Lors d’une conférence de presse improvisée, diffusée en direct sur son compte Facebook, Simion a dénoncé les « tendances dictatoriales » de Macron et a comparé la France à l’Iran, affirmant que le soutien du président français à son rival pro-européen constituait une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de la Roumanie .Courrier international
Un parcours politique marqué par le nationalisme
George Simion, âgé de 38 ans, est une figure montante de la droite nationaliste en Europe. Fondateur de l’AUR en 2019, il a rapidement gagné en popularité grâce à un discours souverainiste, anti-corruption et eurosceptique. Bien qu’il critique les institutions européennes, Simion affirme ne pas vouloir que la Roumanie quitte l’Union européenne ou l’OTAN, mais souhaite plutôt renforcer la souveraineté nationale au sein de ces alliances .The Times
Son ascension politique a été facilitée par l’annulation du scrutin présidentiel de 2024, entaché de soupçons d’ingérence russe. Le candidat initialement en tête, Călin Georgescu, ayant été disqualifié, Simion a pris sa place et a remporté 40,96 % des voix au premier tour de l’élection reprogrammée en mai 2025 .Wikipedia+3Wikipedia+3Courrier international+3Wikipedia+3Wikipedia+3Wikipedia+3
🌍 Des relations internationales sous tension
Les accusations d’ingérence portées contre Emmanuel Macron interviennent dans un contexte de relations diplomatiques déjà tendues. Le président français avait exprimé son soutien à Nicușor Dan, ce que Simion considère comme une tentative de manipulation du vote roumain. Ces déclarations ont suscité des réactions mitigées en France, où des journalistes ont reproché à Simion d’utiliser des arguments similaires à ceux de Vladimir Poutine .euronews+3Le HuffPost+3Wikipedia+3spotmedia.ro
Malgré ces controverses, Simion continue de bénéficier d’un soutien important, notamment parmi les électeurs roumains de la diaspora. Sa rhétorique nationaliste et sa critique des élites européennes trouvent un écho auprès d’une partie de la population roumaine lassée de la corruption et du manque de réformes.