La crise sécuritaire qui secoue Haïti préoccupe de plus en plus les acteurs régionaux et internationaux. Lundi 8 septembre 2025, le Secrétaire d’État adjoint américain, Christopher Landau, a échangé par téléphone avec la Première ministre de Trinité-et-Tobago, Kamla Persad-Bissessar, afin de coordonner des réponses communes.
Une inquiétude partagée pour la stabilité régionale
Au cœur de la conversation, la détérioration de la situation sécuritaire en Haïti. Christopher Landau a insisté sur l’urgence de renforcer le soutien international afin d’aider les autorités haïtiennes à contenir la violence des gangs. Il a notamment mis en avant la création d’un bureau d’appui des Nations Unies dédié à Haïti, chargé de coordonner les efforts déjà engagés, notamment la mission de sécurité menée par le Kenya.
Le soutien affirmé de Trinité-et-Tobago
De son côté, la premiere ministre Kamla Persad-Bissessar a réaffirmé l’engagement de son pays à soutenir la population haïtienne. Selon elle, les défis actuels ne concernent pas seulement Haïti, mais toute la région caribéenne, confrontée aux risques liés à l’instabilité et aux flux migratoires. Elle a plaidé pour une approche coordonnée entre les États des Caraïbes, estimant que seule une coopération régionale permettra de répondre efficacement à la crise.
Vers une mobilisation internationale accrue
Cette conversation intervient alors que plusieurs pays cherchent à renforcer leur implication pour accompagner Haïti. La mission de soutien à la sécurité pilotée par le Kenya constitue une première étape, mais elle reste insuffisante face à l’ampleur de la violence et à la faiblesse des institutions locales. Washington et Port-d’Espagne semblent s’accorder sur un point : sans une aide internationale durable et concertée, il sera difficile pour Haïti de retrouver la stabilité et d’ouvrir une perspective d’avenir à sa population.
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