Depuis le 13 mai 2025, de nombreuses zones d’Haïti sont plongées dans l’obscurité après l’arrêt total de la production à la centrale hydroélectrique de Péligre. Cette interruption fait suite à l’invasion des lieux par des individus non identifiés, provoquant un boycott sans précédent. L’Électricité d’Haïti (EDH), dans un communiqué officiel, a annoncé qu’elle était contrainte de suspendre toutes ses activités sur le site, mettant ainsi à l’arrêt l’une des principales sources d’énergie du pays.
La centrale de Péligre, située dans le département du Centre, joue un rôle stratégique dans l’alimentation électrique nationale. Elle représente une part significative de la production distribuée dans plusieurs régions, notamment Port-au-Prince, le Plateau Central et une partie de l’Artibonite. L’arrêt de son fonctionnement entraîne des conséquences graves pour les ménages, les hôpitaux, les entreprises et les services essentiels déjà fragilisés.
Cet incident survient dans un contexte de grande instabilité en Haïti, où les infrastructures publiques font régulièrement face à des actes de vandalisme, de sabotage ou de prise de contrôle par des groupes armés. Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer l’inaction des autorités face à la détérioration continue du système énergétique.
L’EDH appelle à une intervention urgente des forces de l’ordre pour sécuriser la centrale de Péligre et permettre la reprise de ses opérations. En attendant, les habitants concernés sont contraints de recourir à des sources alternatives comme les génératrices ou les panneaux solaires, quand ils en ont les moyens. La population reste dans l’attente de mesures concrètes pour restaurer la stabilité énergétique du pays.
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