À la tribune de l’ONU, le président du Conseil présidentiel de transition a rappelé que Haïti plaide pour un soutien plus ferme face à la violence des gangs qui ravage le pays. Entre exils massifs, attaques contre les civils et effondrement des services publics, le pays fait face à une crise humanitaire et sécuritaire sans précédent.
Une situation dramatique au quotidien
Laurent Saint-Cyr a décrit une Haïti « un pays en guerre », où chaque jour des vies innocentes sont sacrifiées. Des quartiers entiers disparaissent, forçant plus d’un million de personnes à fuir leur domicile. Les hôpitaux, vandalisés ou incendiés, peinent à soigner les blessés, tandis que les médecins quittent le pays. Selon le président du Conseil, des milliers de jeunes sombrent dans le désespoir et de nombreuses femmes subissent violences et traumatismes.
Une force kényane aux résultats mitigés
Pour tenter de sécuriser Port-au-Prince, l’ONU a déployé une Mission multinationale de sécurité dirigée par le Kenya. Toutefois, avec seulement un millier de soldats sur les 2 500 prévus, son impact reste limité. Face à cette situation, Haïti plaide pour un soutien plus ferme de la communauté internationale, estimant que seule une force renforcée pourrait contenir les gangs et protéger les populations.
Risque régional et appel à la communauté internationale
Le président Saint-Cyr a souligné que la crise haïtienne constitue une menace régionale. Des réseaux criminels armés cherchent à déstabiliser le pays et à contrôler l’économie locale. « Si nous échouons à les affronter sur notre sol, il sera illusoire de les contenir ailleurs », a-t-il averti, réitérant que Haïti plaide pour un soutien plus ferme afin d’empêcher l’expansion de la violence dans la région.
La situation en Haïti reste critique, et l’appel lancé à l’ONU marque un tournant dans la lutte contre l’insécurité et la déstabilisation orchestrée par les gangs. Haïti plaide pour un soutien plus ferme, espérant que la communauté internationale agira avec la même détermination que dans la lutte contre le terrorisme.
Lire aussi:https://fiableactus.com/mercenaires-en-haiti-fin-des-gangs/
