Le ministre de la Défense israélien a affirmé qu’une frappe de l’armée à Gaza avait tué Abou Obeida, porte-parole de la branche armée du Hamas. Une annonce qui marque un nouvel épisode dans la guerre entre Israël et le mouvement palestinien.
Une frappe ciblée à Gaza
Israel Katz, ministre de la Défense israélien, a déclaré dimanche que l’armée avait « éliminé » Abou Obeida, figure emblématique du Hamas. Selon lui, cette opération s’inscrit dans une série de frappes visant les responsables militaires du mouvement. Le ministre a affirmé sur son compte X que le porte-parole du Hamas avait « rejoint les autres membres de l’axe du mal d’Iran, du Liban et du Yémen au fond de l’enfer ».
À Gaza, la nouvelle a rapidement circulé, mais le Hamas n’a pas encore confirmé ni démenti cette information. L’absence de réaction officielle entretient un climat de spéculation, d’autant plus que le mouvement palestinien se sert régulièrement de ses porte-parole comme outils de communication et de propagande.
Un coup symbolique pour Israël
La figure d’Abou Obeida dépasse celle d’un simple porte-parole. Pour beaucoup, il incarnait la voix du Hamas, relayant ses messages pendant les guerres successives à Gaza. En affirmant l’avoir éliminé, Israël cherche à affaiblir le moral des combattants et à réduire la capacité du mouvement à mobiliser ses soutiens.
Pour Tel-Aviv, chaque frappe contre les cadres du Hamas doit non seulement affaiblir la structure militaire du groupe, mais aussi envoyer un signal à ses alliés régionaux. Le ministre Katz a d’ailleurs replacé cette opération dans un contexte plus large, liant le Hamas à l’Iran, au Hezbollah et aux rebelles houthis.
Une guerre sans issue proche
L’annonce intervient alors que la guerre à Gaza continue de faire rage. Les frappes israéliennes se poursuivent quotidiennement, et la situation humanitaire reste dramatique. La mort présumée du porte-parole du Hamas souligne l’intensité d’un conflit où chaque camp tente d’imposer son récit.
Tandis qu’Israël revendique un succès militaire, le Hamas pourrait chercher à démontrer sa résilience. Dans cette guerre d’images et de mots, la disparition d’Abou Obeida, si elle est confirmée, marquerait un tournant symbolique, mais sans mettre fin à l’escalade en cours.
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