Riyad, 13 mai 2025 – Dans une déclaration choc depuis Riyad, le président américain Donald Trump a officiellement annoncé la levée des sanctions économiques contre la Syrie. Cette décision inattendue, prise lors d’un sommet bilatéral avec les autorités saoudiennes, marque un virage majeur dans la politique étrangère américaine au Moyen-Orient.

« Il est temps de tourner la page des sanctions et d’ouvrir une ère de reconstruction et de réconciliation », a affirmé Trump devant la presse. Selon lui, les mesures punitives n’ont fait qu’aggraver la souffrance du peuple syrien sans atteindre leurs objectifs stratégiques. Il a souligné que les États-Unis souhaitent désormais « accompagner le peuple syrien sur la voie de la paix ».

Cette annonce suscite des réactions contrastées. Plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis et l’Égypte, ont salué la décision, y voyant une opportunité de stabilisation régionale. En revanche, les ONG de défense des droits humains s’inquiètent d’un message de complaisance envers le régime de Bachar el-Assad, toujours accusé de crimes de guerre.

Les sanctions américaines, renforcées par le Caesar Act, visaient à faire pression sur le régime syrien pour obtenir des réformes politiques. Leur levée pourrait entraîner un regain d’échanges économiques et une normalisation progressive des relations diplomatiques, malgré les réserves de plusieurs chancelleries occidentales.

Trump, en pleine année de réélection, mise sur cette initiative pour renforcer son image de faiseur de paix à l’international. Mais ses opposants dénoncent une opération politique risquée. Reste à savoir si cette stratégie ouvrira véritablement la voie à une paix durable, ou si elle ne fera qu’accentuer les fractures géopolitiques.