Marco Rubio à Jérusalem – Le secrétaire d’État américain a entamé une visite officielle en Israël. Benyamin Netanyahu a salué « la force » de l’alliance entre les deux pays, malgré les tensions liées aux récentes frappes israéliennes au Qatar.

Un geste symbolique au Mur des Lamentations
La visite de Marco Rubio à Jérusalem a commencé par une prière commune avec Benyamin Netanyahu au Mur des Lamentations. Le Premier ministre israélien a mis en avant la portée symbolique de ce moment. Pour lui, la solidité des relations entre Israël et les États-Unis est aussi durable que « les pierres du mur ». Il a qualifié Rubio de « véritable ami d’Israël », tout en soulignant que l’alliance américano-israélienne n’a jamais été aussi forte.
Des discussions sous tension
Au-delà des gestes d’amitié, la visite de Marco Rubio à Jérusalem intervient dans un contexte délicat. Washington n’a pas apprécié les frappes israéliennes du 9 septembre contre des membres du Hamas à Doha. L’opération a suscité la colère du Qatar, pays médiateur dans les négociations sur Gaza, et a poussé Donald Trump à exprimer sa désapprobation. Rubio a toutefois tenté d’apaiser les tensions. Selon lui, « ce qui est arrivé est arrivé » et cet épisode « ne changera pas la nature de la relation » entre les deux alliés.
L’ombre du dossier palestinien
Lors de ses entretiens prévus ce lundi, Marco Rubio à Jérusalem doit aborder la question de la reconnaissance de l’État palestinien, portée par une initiative franco-saoudienne à l’ONU. Israël, inquiet de cette démarche, envisage de répondre par des mesures unilatérales, dont une possible annexion en Cisjordanie. Netanyahu espère obtenir le soutien ferme de Washington, craignant que cette reconnaissance ne fragilise les accords d’Abraham, considérés comme un acquis majeur de la diplomatie américaine.
La visite de Marco Rubio à Jérusalem illustre ainsi la force du partenariat américano-israélien, mais aussi ses limites. Entre solidarité affichée et divergences stratégiques, les discussions des prochaines heures pourraient façonner la position commune face aux défis régionaux.
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