Un FBI raid (perquisition du FBI) a visé vendredi matin la résidence et le bureau de l’ancien conseiller à la sécurité nationale du président Trump, John Bolton, dans le cadre d’une enquête sur la gestion de documents classifiés. L’opération inquiète, suscite de nombreuses questions et relance les tensions autour des frontières entre politique et justice.

Un raid surprise à Bethesda et à Washington
Vendredi matin, des agents du FBI ont perquisitionné la maison de John Bolton à Bethesda, Maryland, ainsi que son bureau à Washington, D.C., dans une enquête centrée sur une gestion potentiellement illégale de documents classifiés.
Bolton n’était pas présent à son domicile au moment des faits, mais a été aperçu peu après en train de parler avec des agents à son bureau.Aucun mandat d’arrêt n’a été délivré : l’ex-conseiller n’a pas été arrêté et aucune charge n’a été portée à ce stade.
Enquête sur des documents confidentiels
L’action du FBI s’inscrit dans une enquête sur des soupçons d’irrégularités dans la gestion de documents classifiés. Cette enquête avait commencé sous l’administration Trump, à la suite de la publication du livre de Bolton The Room Where It Happened. Elle a ensuite été suspendue sous l’administration Biden, puis relancée récemment sous la direction de Kash Patel, désormais à la tête du FBI.
Réactions officielles et accusations de motivations politiques

Les responsables de la justice ont exprimé des positions fermes sur l’importance de l’État de droit.
Le directeur du FBI, Kash Patel, a écrit sur X : « NO ONE is above the law… @FBI agents on mission ».
La procureure générale Pam Bondi a ajouté : « America’s safety isn’t negotiable. Justice will be pursued. Always ».
De son côté, Donald Trump a affirmé n’avoir eu aucune information préalable sur l’opération. Il s’est présenté comme « le principal responsable de l’application des lois » tout en critiquant vivement John Bolton. Dans le même temps, plusieurs démocrates ont dénoncé une possible instrumentalisation politique de la justice contre des opposants du président.
Un climat de méfiance dans un paysage politique polarisé
Cette perquisition illustre un nouvel épisode dans la série d’enquêtes touchant d’anciens responsables de l’administration Trump. Elle alimente les accusations de « vengeance judiciaire » et de justice politisée. Pour l’instant, l’enquête se poursuit. Les autorités n’ont donné aucun détail supplémentaire sur les charges potentielles ni sur la nature exacte des documents concernés.
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