La PNH s’oppose au retour des déplacés : vigilance face aux gangs armés

La PNH s’oppose au retour des déplacés dans plusieurs quartiers de Port-au-Prince. Elle alerte sur les dangers liés aux menaces des gangs armés. La police demande aux habitants de patienter et d’attendre un accompagnement sécurisé pour regagner leurs maisons.

Des habitants pris au piège des gangs

Les quartiers de Delmas 30, Solino, Christ-Roi et Nazon ont été le théâtre de violences extrêmes ces dernières semaines. Les gangs armés ont pillé des maisons, incendié des habitations et commis des violences contre femmes et jeunes filles. Dans ce contexte, la PNH s’oppose au retour des déplacés. Elle rappelle que céder aux injonctions des criminels mettrait la population en danger. Selon les forces de l’ordre, ces messages présentés comme des appels à la paix ne sont qu’un moyen pour les gangs d’utiliser les citoyens comme boucliers humains.

Une mise en garde de la police

« Pa koute kriminèl sanginè k ap mete nou nan erè », insiste la PNH. L’institution appelle à la vigilance et rappelle que tout retour prématuré exposerait les habitants à de nouveaux risques. Les forces de l’ordre et le gouvernement travaillent à sécuriser les zones avant d’autoriser le retour des familles déplacées. La PNH s’oppose au retour des déplacés afin d’éviter un regain de violences et de protéger la population contre les manipulations des gangs.

Patience et accompagnement sécuritaire

Pour garantir la sécurité des citoyens, la PNH recommande de rester dans les sites d’accueil temporaires et d’attendre les instructions officielles. Les autorités promettent un accompagnement coordonné pour permettre un retour sûr et progressif. La patience et la prudence restent essentielles dans cette situation, souligne la police, qui rappelle que la protection de la vie et des biens doit primer sur toute précipitation.

En définitive, la PNH s’oppose au retour des déplacés tant que la sécurité n’est pas assurée, afin d’éviter que la population ne soit à nouveau victime des violences des gangs. La vigilance et la coopération avec les autorités restent les meilleures garanties pour sortir de cette crise en toute sécurité.

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