Poutine Larijani nucléaire iranien-Le président russe Vladimir Poutine a reçu Ali Larijani, proche conseiller du guide suprême Ali Khamenei, pour évoquer le nucléaire iranien et les tensions croissantes au Moyen‑Orient. Cet échange marque une étape diplomatique clé, alors que les puissances européennes envisagent de relancer des discussions directes avec Téhéran.Contexte et enjeux de la rencontre
Le dimanche 20 juillet 2025, Vladimir Poutine a accueilli au Kremlin Ali Larijani. Ce dernier a transmis une évaluation précise de la situation, marquée par la détérioration du dossier du nucléaire iranien et par les tensions régionales, selon Dmitri Peskov, porte‑parole du Kremlin.
Poutine a, de son côté, réaffirmé les positions traditionnelles de la Russie. Il souhaite stabiliser la région et encourager un règlement politique du programme iranien, fondé sur un dialogue constructif.
Nouvelles discussions européennes imminentes
Cette rencontre intervient alors que le Royaume‑Uni, la France et l’Allemagne envisagent de relancer des entretiens avec Téhéran dans les prochains jours. C’est ce qu’a confirmé une source diplomatique allemande citée par l’AFP. L’Iran a donné son accord de principe. Cependant, les modalités du calendrier restent à déterminer.
Par ailleurs, Bruxelles et Washington fixent une échéance claire. Ils exigent une avancée concrète avant fin août 2025. En cas d’échec, le mécanisme de « snapback » pourrait être activé pour rétablir les sanctions de l’ONU liées au nucléaire iranien.
Le rôle actif de la Russie
La Russie se positionne aujourd’hui comme un médiateur crédible. Elle affirme vouloir contribuer activement à une solution diplomatique sur le dossier iranien, en coordination avec l’Europe et les États‑Unis.
En janvier 2025, Moscou a renforcé son alliance stratégique avec Téhéran en signant un traité bilatéral. Cet accord lui permet désormais de peser davantage dans la médiation sur la question nucléaire.
À travers cette rencontre, Poutine affiche une diplomatie proactive concernant le nucléaire iranien. Il soutient des discussions multilatérales, susceptibles de désamorcer une escalade régionale. Ce positionnement confirme la volonté russe d’arbitrer, ou du moins d’influencer, un processus que Washington et l’Europe jugent stratégique.
Lire aussi:https://fiableactus.com/iran-usa-frappes-americaines-tensions-nucleaires/ https://fiableactus.com/iran%e2%80%91israel-un-cessez%e2%80%91le%e2%80%91feu-fragilise-marque-une-pause-inedite/