Alors qu’Israël donne son feu vert à une nouvelle trêve proposée par Washington, le Hamas rejette l’initiative, estimant que ses revendications essentielles ne sont pas prises en compte. Une divergence qui prolonge la crise humanitaire à Gaza et complique les espoirs de paix.
Jeudi 29 mai, un nouveau développement dans le conflit israélo-palestinien a retenu l’attention internationale. La Maison Blanche a annoncé qu’Israël avait accepté une proposition de cessez-le-feu à Gaza, présentée par le président américain Donald Trump. Mais du côté du Hamas, la réponse est bien différente. Le mouvement palestinien a rapidement déclaré que cette proposition ne répondait pas à ses attentes.
Données officielles
Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche, a confirmé que le gouvernement israélien avait donné son accord au plan de trêve proposé par les États-Unis. Cette initiative vise à mettre fin aux violences persistantes dans la bande de Gaza. Elle prévoit un cessez-le-feu temporaire, afin de permettre un soulagement humanitaire.
Cependant, peu après cette annonce, un porte-parole du Hamas a réagi. Il a déclaré que le groupe rejette ce plan, car il ne prend pas en compte plusieurs de leurs exigences majeures.
Historique des événements
Depuis plusieurs mois, le conflit entre Israël et le Hamas ensanglante Gaza. Les bombardements et les combats ont déjà coûté la vie à des milliers de civils et contraint d’autres à fuir. Les États-Unis, qui jouent un rôle central dans les négociations, tentent régulièrement d’imposer une trêve pour apaiser les tensions.
Cependant, les divergences entre les deux parties restent profondes. Le Hamas réclame un cessez-le-feu durable, un retrait total des troupes israéliennes, ainsi que la levée complète du blocus imposé sur Gaza. Or, selon les premiers éléments, la proposition américaine ne couvre qu’une partie de ces revendications.
Bilan Humain
Sur le terrain, les civils paient le prix fort. Les hôpitaux de Gaza fonctionnent au-delà de leurs capacités. Les frappes ont détruit de nombreuses infrastructures. L’aide humanitaire peine à franchir les points de passage. Les familles vivent dans la peur constante des attaques.
Cette nouvelle impasse diplomatique risque de détériorer encore la situation. Le conflit continue d’alimenter la souffrance, en l’absence de compromis.
Déclaration
Steve Witkoff, l’envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, a exprimé sa frustration face au refus du Hamas d’accepter la proposition de cessez-le-feu américaine. Il a déclaré :
« Le Hamas avait toutes les occasions de se démilitariser et d’accepter la proposition de transition qui nous aurait permis d’obtenir un cessez-le-feu de 40 ou 50 jours, au cours duquel nous aurions pu discuter de la démilitarisation et d’une trêve finale. Il y avait toutes sortes d’opportunités pour cela, et ils ont choisi de ne pas les saisir. Cela devient donc l’alternative, et c’est regrettable.»
Steve Witkoff défend la proposition de trêve américaine à Gaza, rejetée par le Hamas.
Israël semble prêt à suspendre les combats, mais le Hamas refuse de s’engager sur une proposition jugée incomplète. Cette divergence illustre toute la complexité des négociations. Pour les civils, l’attente se prolonge dans la peur, et l’espoir d’un apaisement reste encore lointain.