Ramdin crise haïtienne : un plan stratégique et moral

Albert Ramdin en mission diplomatique sur la crise haïtienne


Albert Ramdin présente son plan d’action pour Haïti en juin 2025


L’arrivée au pouvoir d’Albert Ramdin marque un tournant : il place la Ramdin crise haïtienne au cœur de ses priorités, avec une feuille de route humanitaire, sécuritaire, politique et durable.

Ce 21 juin 2025 à Washington, Albert Ramdin, 67 ans, surinamais et nouveau secrétaire général de l’OEA, a lancé une offensive diplomatique vigoureuse pour répondre à la Ramdin crise haïtienne. Lors de sa visite au siège de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), il a évoqué avec Mara Tekach et John Melo la menace croissante des gangs sur les infrastructures de Port-au-Prince, notamment l’aéroport, le port et les principaux axes routiers.

Une feuille de route en quatre axes

Ramdin a esquissé une feuille de route structurée autour de quatre piliers : assistance humanitaire, sécurité, consensus politique et élection, développement durable. Selon lui, ces quatre axes représentent le socle indispensable pour garantir « une paix durable et une prospérité retrouvée ». Il insiste également sur la nécessité de mutualiser les informations entre acteurs régionaux et internationaux. Cela permettrait d’éviter les duplications et de renforcer l’efficacité des actions.

Diplomatie engagée et mobilisation régionale

Avant sa mission en Haïti, Ramdin a rencontré Laurent Saint‑Cyr à la Conférence des Nations unies sur les océans à Nice. Il s’est ensuite rendu en République dominicaine pour s’entretenir avec Luis Abinader, dont il a salué l’engagement sécuritaire régional. Début juin, il a aussi échangé avec l’EPG de la CARICOM – Perry Christie, Bruce Golding et Kenny Anthony. L’objectif était de renforcer une réponse concertée à la crise haïtienne.

Mobilisation morale et levée de fonds attendue

Classeant la situation haïtienne comme une « obligation morale », Ramdin prévoit d’initier dès juillet une campagne de financement auprès des États-Unis, de la France et de l’Espagne, en vue d’un grand sommet des donateurs d’ici la fin 2025. Il n’écarte pas non plus l’ouverture d’un dialogue pragmatique avec les groupes armés, soulignant que « toute solution durable doit tenir compte des réalités du terrain.

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