Les robotaxis sont en train de redéfinir la mobilité urbaine aux États-Unis et en Chine. Mais si ces véhicules autonomes roulent déjà sans conducteur dans plusieurs grandes villes, leur déploiement en Europe reste freiné par des défis réglementaires, économiques et culturels.

Dans les rues de San Francisco, de Pékin ou de Wuhan, il n’est plus rare de croiser un robotaxi sans conducteur au volant. Ces voitures autonomes, surveillées à distance, sont devenues une réalité concrète dans certaines zones urbaines. Tesla, Waymo, Baidu ou encore Zoox multiplient les tests grandeur nature, avec des centaines de milliers de trajets chaque semaine. En Chine, certaines entreprises revendiquent déjà plus de 400 véhicules en circulation et espèrent atteindre la rentabilité d’ici fin 2025.
Pour les investisseurs, le pari est clair : révolutionner le transport urbain grâce à des véhicules sans chauffeur, aux coûts drastiquement réduits. La promesse ? Un service cinq fois moins cher qu’un taxi classique, avec un confort et une sécurité accrus. Et les premiers retours d’expérience, notamment à San Francisco, semblent plutôt positifs, malgré quelques incidents encore très médiatisés.
L’Europe reste en retrait… pour l’instant
Mais en Europe, le robotaxi n’est pas encore une option. Le cadre réglementaire strict, le manque de fonds massifs et la prudence technologique freinent les ambitions. Certains projets émergent timidement : à Valence, à Munich ou au Luxembourg, des navettes autonomes commencent à circuler dans des zones pilotes. Des collaborations se dessinent entre acteurs européens et géants asiatiques, mais la route est encore longue.
Hervé de Tréglodé, spécialiste du sujet, reste confiant : « Avec les coopérations en cours, l’écosystème européen pourrait rattraper son retard. » Pour l’instant, la révolution robotaxi se joue ailleurs… mais pas pour toujours.
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