La présidentielle en Roumanie du 4 mai 2025 se déroule dans un climat explosif, marqué par la montée de l’extrême droite. Favori du scrutin, le Parti de l’Unité Nationale (PUN) inquiète Bruxelles et la communauté internationale, qui redoutent un tournant autoritaire au sein de l’Union européenne.
Ce dimanche 4 mai 2025, la Roumanie vit un moment décisif avec un scrutin présidentiel placé sous haute tension. Après l’annulation du premier tour pour irrégularités, les électeurs sont de nouveau appelés aux urnes. Dans un climat marqué par la défiance et la polarisation, le Parti de l’Unité Nationale (PUN), formation nationaliste et eurosceptique, est en position de force et pourrait bouleverser l’équilibre politique du pays.
Une campagne sous tension
Depuis plusieurs semaines, la campagne présidentielle reflète les fractures de la société roumaine. Les partis traditionnels, affaiblis par des scandales de corruption et la gestion contestée de la crise économique, peinent à convaincre. En revanche, le PUN a su mobiliser un électorat en colère, porté par un discours anti-immigration et une rhétorique souverainiste. Des incidents lors de rassemblements témoignent d’une atmosphère délétère où la méfiance envers les institutions démocratiques atteint un niveau préoccupant.
L’ombre d’un tournant autoritaire
Les observateurs européens suivent de près cette élection, redoutant une victoire de l’extrême droite. Une telle issue renforcerait la tendance illibérale déjà perceptible dans certains pays d’Europe centrale et orientale. Les partenaires de l’Union européenne appellent à la vigilance, craignant un affaiblissement de la cohésion communautaire.
Un scrutin aux enjeux régionaux
Au-delà des frontières roumaines, ce scrutin est considéré comme un test majeur pour l’avenir de la démocratie dans la région. Une victoire du PUN pourrait encourager d’autres mouvements nationalistes en Europe et fragiliser davantage le projet européen. La communauté internationale insiste sur l’importance du respect des règles électorales et des valeurs démocratiques, rappelant que l’issue de cette élection dépasse largement le cadre national.
Le 4 mai 2025 pourrait donc marquer un tournant décisif pour la Roumanie et pour l’Union européenne, à l’heure où le spectre de l’extrême droite se rapproche du pouvoir.
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