Dans la nuit du 3 septembre, Moscou a déclenché une nouvelle attaque sur l’Ukraine. Plus de 500 drones et missiles ont visé plusieurs régions, provoquant des coupures massives d’électricité et la mort de neuf civils. Kiev appelle ses alliés à réagir face à l’escalade militaire russe.
Une offensive coordonnée sur plusieurs régions
Les autorités ukrainiennes rapportent que l’alerte aérienne a duré plusieurs heures et concerné une grande partie du territoire. Des explosions ont secoué Kiev, Lviv et d’autres villes de l’Ouest. À Tcherniguiv, 30 000 habitants ont été privés d’électricité après des frappes sur des infrastructures civiles. À Kirovograd, quatre employés des chemins de fer ont été blessés.
Au total, la Russie a tiré 526 drones et missiles dans cette attaque sur l’Ukraine, l’une des plus vastes depuis le début de la guerre. Les destructions ont paralysé une partie du réseau énergétique et ferroviaire, aggravant la situation humanitaire.
Zelensky dénonce « l’impunité » de Moscou
Le président Volodymyr Zelensky a accusé Vladimir Poutine de tester la patience de la communauté internationale. « Ces frappes démontrent une fois de plus l’impunité russe. Le monde doit réagir », a-t-il déclaré. Le chef de l’État ukrainien a exhorté ses alliés à renforcer la pression économique et militaire sur Moscou.
À Copenhague, il doit rencontrer les dirigeants des pays baltes et nordiques afin de discuter d’un soutien supplémentaire. Le Danemark a confirmé que la question d’une aide renforcée, tant sur le plan militaire que diplomatique, sera au centre des échanges.
Moscou réclame la reconnaissance des territoires annexés
Au même moment, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a réitéré la demande de Moscou : la reconnaissance internationale des régions ukrainiennes annexées en 2022. Kiev a rejeté ces propos, qualifiant cette position de « vieux ultimatums ».
Pour Andrïi Sybiga, vice-ministre ukrainien des Affaires étrangères, seule une intensification des sanctions peut freiner la Russie. Selon lui, céder aujourd’hui reviendrait à encourager de nouvelles offensives.
Cette attaque sur l’Ukraine survient alors que Vladimir Poutine se trouvait à Pékin pour des cérémonies officielles. Un symbole fort, perçu à Kiev comme une démonstration de puissance et de défi adressée à l’Occident.
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