Stanford University face à une crise : plus de 360 licenciements liés aux coupes divisives

Stanford University annonce la suppression de plus de 360 postes suite à des coupes fédérales drastiques décidées par l’administration Trump, accusée de cibler les universités jugées trop progressistes.

L’annonce de Stanford University concerne 363 licenciements programmés entre début octobre et novembre 2025. L’université lie cette décision à des coupes fédérales affectant massivement le financement des établissements d’enseignement supérieur.Elle explique que ces suppressions interviennent dans un contexte budgétaire rendu plus difficile par la hausse de la taxe sur les dotations (endowment tax) et l’arrêt de plusieurs subventions fédérales.

Des coupes fédérales au cœur de la crise budgétaire

Stanford University : 140 millions USD en moins dans le budget 2025–26

Stanford University prévoit de réduire son budget général de 140 millions USD pour l’année universitaire 2025–26. Cette mesure découle directement des nouvelles politiques fédérales. Les coupes touchent des secteurs sensibles comme les droits LGBT, les initiatives climatiques ou encore les mouvements pro‑Palestine sur les campus. L’université dénonce un « environnement fiscal difficile », résultant principalement de l’évolution politique imposée par l’administration Trump.

Impact concret : quels postes sont concernés ?

Stanford a confirmé la suppression de plus de 200 postes administratifs. Les fonctions touchées comprennent des chercheurs, des développeurs logiciels, des enseignants sous contrat, des responsables de résidence et du personnel chargé des services aux étudiants. En réponse, l’administration met en place une couverture santé pour trois mois et promet un accompagnement personnalisé à la réinsertion. En revanche, elle n’a pas encore dévoilé les modalités précises des indemnités.

Réactions et enjeux pour l’enseignement supérieur

Cette vague de licenciements reflète une tension croissante entre l’administration Trump et les grandes universités américaines. En effet, plusieurs établissements comme UCLA, Columbia, Brown ou Princeton ont vu leurs subventions gelées. Le climat politique actuel cible de plus en plus les campus perçus comme trop progressistes.

Pour de nombreux experts, cette orientation représente une menace pour la liberté académique. Certains redoutent également une fuite des talents vers l’étranger, ce qui affaiblirait durablement la recherche américaine. L’impact ressenti à Stanford illustre bien la pression que subit désormais l’enseignement supérieur. En définitive, cette crise soulève des interrogations profondes sur l’avenir de la science, de l’autonomie universitaire et de l’équité dans les campus américains.

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