Sushila Karki, ancienne cheffe de la Cour suprême du Népal, va diriger le gouvernement provisoire après la démission du Premier ministre KP Sharma Oli. À 73 ans, cette figure respectée de la justice est appelée à jouer un rôle crucial pour rétablir la stabilité politique dans un pays secoué par des émeutes.
Une nomination saluée par les partis
Le président Ram Chandra Paudel a confirmé vendredi 12 septembre la nomination de Sushila Karki au poste de Première ministre, après un accord entre les principales formations politiques. Selon son conseiller, Kiran Pokharel, la magistrate à la retraite devrait prêter serment dans la soirée. Cette désignation marque une étape importante dans la recherche de consensus national, alors que la crise politique s’intensifiait depuis plusieurs semaines.
Les partis ont salué une personnalité intègre et indépendante. Ancienne cheffe de la Cour suprême, Sushila Karki s’est illustrée par des décisions courageuses et un engagement fort pour la transparence. Tout au long de sa carrière judiciaire, elle a montré une volonté ferme de défendre la Constitution. Elle a aussi protégé les droits fondamentaux des citoyens.
Une figure de transition dans un climat tendu
La nomination de Sushila Karki suit la démission contrainte de KP Sharma Oli. Ce dernier a quitté ses fonctions après une vague de manifestations violentes. Dans ce contexte, l’arrivée de Karki à la tête du gouvernement provisoire vise clairement à apaiser les tensions. Elle doit aussi préparer des élections dans un climat plus serein.
Le choix d’une ancienne cheffe de la Cour suprême illustre la volonté des partis. Ils veulent placer une personnalité neutre et respectée au pouvoir. Désormais, Karki doit rétablir le dialogue entre les différentes forces politiques. Elle doit également restaurer la confiance de la population envers les institutions.
Un tournant historique pour le Népal
À 73 ans, Sushila Karki devient la première femme issue du monde judiciaire à diriger le pays. Sa nomination ouvre une nouvelle page dans l’histoire politique du Népal. Les équilibres restent fragiles et exigent une gestion prudente. De plus, une approche impartiale paraît indispensable. Beaucoup considèrent déjà Sushila Karki comme une garante de stabilité. Elle incarne aussi un symbole d’espoir dans une période décisive.
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