🇺🇸 TPS : Maduro dénonce un « acte criminel » et accuse deux élus américains d’être à l’origine de la décision

La récente décision des États-Unis de ne pas renouveler le Temporary Protected Status (TPS) pour des milliers de Vénézuéliens a provoqué une vive réaction. Le président Nicolás Maduro a dénoncé ce choix, qu’il considère comme un « acte criminel » contre les migrants. Derrière ce changement de cap migratoire, des familles entières se retrouvent aujourd’hui dans l’incertitude, confrontées à un avenir de plus en plus menaçant.

Points clés de la décision américaine

Les autorités américaines ont annoncé la fin du TPS pour une partie des ressortissants vénézuéliens vivant légalement sur le territoire. Ce statut permettait jusque-là à des migrants fuyant des pays en crise de travailler et résider légalement aux États-Unis.
En réponse, Nicolás Maduro a vivement critiqué cette décision. Il affirme qu’elle met en péril la vie de milliers de Vénézuéliens ayant fui l’effondrement de leur pays. Il va plus loin, en accusant Marco Rubio et María Elvira Salazar, deux figures républicaines du Congrès américain, d’avoir influencé cette politique par idéologie et hostilité politique.

Un contexte de crise durable

Depuis 2015, le Venezuela traverse une crise multiforme : hyperinflation, pénuries alimentaires, insécurité croissante et effondrement des services essentiels. Cette situation a déjà contraint plus de 7 millions de Vénézuéliens à quitter leur pays.
Face à cette urgence humanitaire, les États-Unis avaient accordé en 2021 le TPS pour offrir une protection humanitaire temporaire. Aujourd’hui, certains élus estiment que les conditions au Venezuela auraient changé. Toutefois, les ONG et défenseurs des droits de l’homme jugent que cette perception ne reflète pas la réalité du terrain.

Conséquences pour les migrants vénézuéliens

La fin du TPS expose les migrants à de lourdes conséquences. Sans protection, ils risquent de perdre leur emploi et leur statut légal. Certains pourraient même être expulsés vers un pays qu’ils avaient quitté pour survivre.

Des témoignages recueillis par des associations font état de familles dévastées par cette annonce. Des enfants nés aux États-Unis vivent dans la peur d’être séparés de leurs parents. Le stress émotionnel et l’insécurité juridique gagnent du terrain parmi cette communauté déjà vulnérable.

La révocation du TPS pour les Vénézuéliens ouvre un débat crucial sur la durabilité des mécanismes de protection humanitaire aux États-Unis. Tandis que Maduro accuse des élus américains de motivations politiques, les migrants, eux, attendent des réponses concrètes. Ils espèrent un sursis juridique pour ne pas voir leurs vies bouleversées à nouveau.

En réaction aux accusations de Maduro, la représentante María Elvira Salazar a rapidement répliqué sur Twitter, affirmant que « Maduro est un dictateur lache » et qu’il est le seul responsable de la crise vénézuélienne. Selon elle, les mafias ne sont pas à Miami, mais à Miraflores, en référence au palais présidentiel de Caracas.

Un commentaire sur « 🇺🇸 TPS : Maduro dénonce un « acte criminel » et accuse deux élus américains d’être à l’origine de la décision »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *