Dans une déclaration choc depuis Édimbourg, Donald Trump a lancé un ultimatum de 12 jours à Vladimir Poutine pour cesser l’agression contre l’Ukraine, tout en dénonçant la situation humanitaire dramatique à Gaza.Le président américain mêle diplomatie de force et préoccupations humanitaires dans une posture qui secoue la scène internationale.
Ultimatum Trump : un nouveau délai fixé à 12 jours pour Poutine
Donald Trump a durci le ton lundi 28 juillet, lors d’une visite mi-diplomatique, mi-privée à Turnberry, en Écosse. Depuis le perron de son luxueux complexe de golf, il a déclaré donner à Vladimir Poutine « 10 ou 12 jours » pour mettre fin à la guerre en Ukraine, réduisant ainsi drastiquement le précédent délai de 50 jours qu’il avait fixé le 14 juillet.
« Il n’y a aucune raison d’attendre. Nous ne voyons aucun progrès », a-t-il déclaré face à la presse. L’ultimatum Trump prévoit également des sanctions secondaires, visant notamment les pays qui continuent d’acheter des hydrocarbures russes, afin d’assécher les revenus de guerre de Moscou.
Kiev a salué un message de « fermeté », tandis que le Kremlin a simplement déclaré avoir « pris note » de la déclaration. Trump, de son côté, s’est dit « très déçu » par Vladimir Poutine, qu’il accusait récemment de bloquer toute possibilité de cessez-le-feu.
Gaza : Trump reconnaît une « vraie famine » et annonce des centres d’aide
Sur le plan humanitaire, Donald Trump a également attiré l’attention sur la situation dramatique à Gaza. « Beaucoup de gens meurent de faim. Ce n’est pas possible de simuler cela », a-t-il déclaré en évoquant des images d’enfants affamés vues à la télévision.
Il a promis la mise en place de centres alimentaires ouverts, accessibles « sans clôtures », où chacun pourra entrer librement pour se nourrir. Un programme d’aide international, en collaboration avec des partenaires comme le Royaume-Uni, est en préparation. Une enveloppe de 60 millions de dollars est envisagée pour renforcer la logistique.
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a qualifié la situation à Gaza de « catastrophe totale », appelant lui aussi à un cessez-le-feu immédiat.
En somme, l’ultimatum Trump marque une inflexion stratégique : d’un côté, une ligne dure envers la Russie pour obtenir des avancées rapides sur le front ukrainien ; de l’autre, un engagement humanitaire affirmé envers la population civile palestinienne, prise entre famine et bombes.
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