Washington a annoncé ce mardi la signature d’un contrat de défense d’une ampleur historique entre les États-Unis et l’Arabie saoudite, évalué à 142 milliards de dollars. Cet accord, présenté comme stratégique par la Maison Blanche, couvre une large gamme de livraisons d’armements, de technologies militaires avancées, et d’accords de coopération en matière de sécurité régionale.
Selon les premières informations, ce contrat inclut des avions de chasse de dernière génération, des systèmes de défense antimissile, ainsi que des équipements de surveillance et de cybersécurité. Plusieurs entreprises américaines du secteur de l’armement, telles que Lockheed Martin, Raytheon et Boeing, seraient impliquées dans les livraisons prévues sur la prochaine décennie.
Du côté saoudien, ce partenariat renforce la stratégie de modernisation de l’armée lancée par le prince héritier Mohammed ben Salmane dans le cadre du programme Vision 2030, visant à renforcer la souveraineté militaire du royaume. Pour Washington, il s’agit également d’un message fort à l’égard de l’Iran et d’autres puissances régionales, dans un contexte de tensions persistantes au Moyen-Orient.
Cette alliance renouvelée soulève toutefois des critiques. Plusieurs ONG et élus américains dénoncent les risques d’escalade dans les conflits régionaux, notamment au Yémen, où l’Arabie saoudite reste impliquée. D’autres mettent en cause les droits humains et la dépendance persistante des États-Unis à l’égard de contrats militaires jugés moralement controversés.
Quoi qu’il en soit, ce contrat colossale place une nouvelle fois la défense au cœur des relations stratégiques entre Riyad et Washington