Washington, 22 mai 2025 — C’est un véritable séisme dans le monde universitaire américain : l’administration de Donald Trump a décidé de retirer à l’Université de Harvard son autorisation d’accueillir des étudiants étrangers, déclenchant un tollé au sein de la communauté académique nationale et internationale.
La décision, rendue publique ce jeudi par le Département de la Sécurité intérieure, repose officiellement sur des « préoccupations administratives et réglementaires ».
Cependant, de nombreux observateurs y voient un geste politique ciblant une institution souvent perçue comme opposée aux politiques conservatrices. L’université, basée dans le Massachusetts, est régulièrement associée à l’élite progressiste américaine et a plusieurs fois critiqué les décisions de l’exécutif.
Harvard riposte
Du côté de l’Université de Harvard, la réaction a été rapide. Dans un communiqué, la direction dénonce une mesure « injustifiée, politiquement motivée et dommageable pour l’avenir de la recherche et de l’innovation aux États-Unis ».
Le président de l’université a également annoncé qu’un recours en justice sera déposé immédiatement pour contester la décision.
Les Possibles impactes
Cette mesure pourrait affecter plusieurs milliers d’étudiants étrangers qui prévoyaient de rejoindre le campus de Cambridge à la rentrée prochaine. Certains avaient déjà bien avancé dans leurs démarches de visa. L’incertitude plane désormais sur leur avenir académique.
Des professeurs renommés ont exprimé leur indignation, qualifiant cette décision d’attaque contre la liberté académique.
Plusieurs universités américaines ont affiché leur solidarité. L’affaire pourrait aussi provoquer des tensions diplomatiques avec certains pays partenaires dont les ressortissants sont concernés.
Cette décision s’inscrit dans une série d’actions récentes de l’administration Trump. Elle vise à durcir les règles d’immigration et à renforcer le contrôle sur les institutions perçues comme « hostiles ».
Harvard n’est pas la seule cible. D’autres grandes universités pourraient bientôt subir des mesures similaires.
Dans un climat de tensions croissantes entre le gouvernement fédéral et les bastions universitaires, cette offensive ouvre un front supplémentaire dans la guerre culturelle qui agite les États-Unis.