Alors que la guerre Israël-Iran entre dans sa deuxième semaine, les efforts diplomatiques pour une désescalade restent sans effet, tandis que les frappes s’intensifient et les pertes humaines s’alourdissent.
Depuis le 13 juin, la guerre Israël-Iran ne cesse de monter en intensité. Malgré une réunion de quatre heures à Genève entre les diplomates européens et iraniens, aucun accord n’a pu être trouvé. Pendant ce temps, les missiles et drones continuent de semer la mort des deux côtés. Le bilan est dramatique : 657 morts en Iran, dont 263 civils, selon l’organisation HRANA, et au moins 24 morts en Israël, sans compter les centaines de blessés.
Une diplomatie impuissante face à l’urgence
Réunis dans une tentative de médiation, les ministres européens n’ont pu arracher aucun compromis à Téhéran. La méfiance reste totale, d’autant plus que les frappes israéliennes auraient visé des infrastructures nucléaires iraniennes, ce que la Russie condamne fermement. Moscou appelle à un retour au dialogue, en plaidant pour un équilibre entre la sécurité d’Israël et le droit de l’Iran à un programme nucléaire pacifique.
La Russie en médiatrice prudente
Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a mis en garde contre une escalade incontrôlable du conflit. Elle insiste sur la nécessité d’un mécanisme international crédible pour éviter une guerre ouverte à plus grande échelle, tout en soulignant les risques pour les personnels russes présents en Iran.
Tensions autour du nucléaire iranien
Les déclarations de Rafael Grossi, directeur de l’AIEA, sur les capacités nucléaires de l’Iran ont attisé la colère de Téhéran. L’un des conseillers d’Ali Khamenei l’a même accusé d’avoir indirectement légitimé les frappes israéliennes. Le climat est désormais explosif, et l’ombre d’une guerre prolongée pèse lourdement sur la région.
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