L’armée israélienne a annoncé que les trois corps remis par le Hamas via la Croix-Rouge ne sont pas ceux des otages enlevés lors des attaques du 7 octobre 2023. Cette révélation ravive la douleur des familles et accentue les tensions autour du processus de restitution des dépouilles.
Une nouvelle déception pour les familles d’otages
Vendredi 31 octobre, le Hamas a transféré trois corps vers Israël par l’intermédiaire de la Croix-Rouge. Rapidement, les autorités israéliennes ont fait analyser les dépouilles à l’institut médico-légal national. Les résultats sont tombés : ces restes ne correspondent à aucun des onze otages encore attendus par Israël. Ce constat a provoqué une vive émotion au sein des familles, qui espéraient un pas vers la vérité sur le sort de leurs proches disparus.
Des accusations croisées entre Israël et le Hamas
Le Hamas affirme avoir proposé, dans un premier temps, de livrer des échantillons provenant de restes non identifiés, mais Israël aurait refusé. De son côté, l’armée israélienne accuse le mouvement palestinien de « manipulations » et de ne pas respecter les accords conclus. Israël reproche également au Hamas de retenir les corps d’autres otages, ce qu’il considère comme une violation flagrante de la trêve négociée avec l’appui des États-Unis.
Un processus fragile sous haute tension
Les États-Unis appellent les deux camps à la retenue et encouragent la poursuite du dialogue. Pour l’heure, sur les 28 otages décédés prévus dans l’accord d’échange, seuls 17 corps ont été restitués. Israël, qui réclame de nouveaux examens pathologiques, refuse toujours d’autoriser l’entrée de secouristes étrangers dans Gaza.
Ce nouvel épisode souligne la complexité d’un processus humanitaire miné par la méfiance, les ruines et la douleur. Au-delà des chiffres, c’est l’attente insoutenable de familles qui espèrent, un jour, pouvoir faire leur deuil.
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