Les bombardements russes ont de nouveau frappé l’Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi. Ils ont touché Kiev, Dnipropetrovsk, Odessa et Kherson. Ces attaques, parmi les plus violentes depuis plusieurs semaines, rappellent l’intensité dramatique de la guerre en Ukraine. Les civils paient encore le plus lourd tribut.
Kiev sous le feu et les abris pleins
Aux premières heures du matin, des explosions ont secoué Kiev. Plusieurs quartiers de la capitale ont été visés par des missiles Iskander-M et des drones d’attaque. Selon l’armée de l’air ukrainienne, sur les 73 engins lancés par la Russie, 50 drones et quatre missiles ont été détruits. Malgré cette défense aérienne, les dégâts sont considérables : une personne a été tuée et dix autres blessées. Des incendies se sont déclarés dans différents secteurs, plongeant une nouvelle fois des millions d’habitants dans la peur et l’obscurité.
Dnipropetrovsk et Kherson à nouveau endeuillées
La région de Dnipropetrovsk a également subi de lourdes pertes : deux morts, dont un secouriste, et huit blessés. À Kherson, les bombardements ont tué quatre personnes. Depuis sa libération en 2022, cette ville du sud est visée presque chaque jour par les forces russes, témoignant de la brutalité persistante de la guerre en Ukraine.
Les civils, cibles directes des drones russes
Les drones FPV, pilotés à distance, frappent désormais des civils isolés. Cette semaine, une éleveuse de 84 ans, Larysa Vakuliuk, a été tuée dans son champ avec ses chèvres. Son histoire bouleverse le pays, symbole tragique d’une guerre en Ukraine où les civils sont ciblés sans pitié.
Ces frappes répétées confirment une escalade dangereuse, alors que la Russie intensifie ses attaques contre les infrastructures et les populations, au mépris du droit international.
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