Université Soleil d’Haïti est au cœur d’un nouveau drame à Port-au-Prince. L’établissement fondé par l’ex-sénateur Jean Renel Sénatus a été incendié par des hommes armés. Cet acte tragique témoigne de la fragilité croissante du secteur éducatif haïtien, pris dans l’engrenage de la violence et de l’impunité.
Un bastion du savoir anéanti à Turgeau
Dans la nuit du samedi 1er novembre 2025, des individus lourdement armés ont attaqué et incendié les locaux de l’Université Soleil d’Haïti, située à la rue O, à Turgeau. Le feu, rapidement propagé, a ravagé l’ensemble des bâtiments. Salles de classe, laboratoires, bureaux administratifs et matériels pédagogiques ont été totalement détruits.
Des témoins affirment que les flammes ont illuminé le ciel de Port-au-Prince pendant plusieurs heures, tandis que les étudiants, impuissants, observaient la disparition de leur université. Fondée pour offrir une éducation accessible et de qualité, l’Université Soleil d’Haïti incarnait pour beaucoup une lueur d’espoir dans un pays miné par la crise.
L’éducation haïtienne face à une crise sans précédent
Cet incendie s’ajoute à une série d’attaques contre les institutions éducatives de la capitale. Depuis plusieurs mois, écoles et universités deviennent des cibles dans une violence urbaine incontrôlable. Les groupes armés s’en prennent désormais à ce que la société haïtienne a de plus précieux : le savoir et la jeunesse.
Pour les étudiants de l’Université Soleil d’Haïti, la perte va bien au-delà des murs brûlés. Elle symbolise l’effondrement d’un rêve collectif, celui d’une génération désireuse de reconstruire son pays par l’éducation.
Appels à la justice et à la protection du savoir
Face à ce drame, la communauté universitaire et plusieurs organisations de la société civile réclament une réaction immédiate du gouvernement. Elles exigent des mesures de sécurité renforcées pour protéger les établissements scolaires et universitaires.
L’incendie de l’Université Soleil d’Haïti rappelle cruellement qu’en Haïti, même les espaces du savoir ne sont plus à l’abri. Si rien n’est fait, c’est toute la jeunesse haïtienne qui risque de perdre foi en l’avenir.
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